La guerre entre l’Iran et Israël en est à son 11e jour. Le conflit a débuté alors qu'Israël, qui affirmait que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, a bombardé des centaines de sites nucléaires et militaires, et tué les plus hauts gradés iraniens.
Depuis, l’Iran a riposté avec des tirs de missiles et de drones en Israël et se défend de vouloir fabriquer l’arme atomique. Les États-Unis se sont toutefois commis dans le conflit samedi soir, en frappant trois sites nucléaires iraniens.
L'Iran a toutefois riposté avec une opération de tirs de missiles iraniens contre les bases américaines situées au Qatar et en Irak, opération qui porte le nom Bénédiction de la victoire.
Écoutez Hanieh Ziaei, politologue et spécialiste du monde iranien, chercheure associée à l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la chaire Raoul-Dandurand (UQAM), faire le point sur la situation, lundi, au micro d'Élisabeth Crête.
«La République islamique d'Iran, force est de constater qu'ils tiennent encore debout, qu'ils arrivent encore à riposter. Il y a tout un discours mis en place par le régime iranien en parlant de la grandeur de la défense militaire via les médias iraniens. Ils ont minimisé l'impact des frappes américaines et ils ont souligné que tout le stock de l'uranium enrichi a été apparemment déplacé et protégé.»