Il faut attendre des rapports plus étoffés pour savoir à quel point les frappes américaines ont retardé le programme nucléaire iranien et fragilisé le régime iranien, menant à un cessez-le-feu.
Le professeur Sami Aoun, de l'Université de Sherbrooke, analyse les récents développements dans le conflit impliquant les États-Unis, Israël et l'Iran.
Samedi, les États-Unis ont déployé des bombardiers B2 pour aller frapper les installations nucléaires iraniennes.
«Il faut attendre des rapports plus concluants. À ce moment, il y a tout un débat sur l'étendue et la profondeur des dégâts. On voit des évaluations assez contradictoires du côté israélien. Et il y a le conseiller de la sécurité nationale qui dit qu'on a retardé le projet nucléaire militaire iranien pour des années. Mais d'autres qui disent en même temps que nous sommes en train d'évaluer aux États-Unis, on a un rapport qui a filtré du Pentagone, qui doute un peu et qui a été rapporté par CNN, particulièrement au New York Times. Alors, on a des doutes. Alors, il faut attendre.»
M. Aoun, invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève, a souligné également l'impact des frappes sur la Garde révolutionnaire iranienne et la possibilité de négociations futures entre les États-Unis et l'Iran pour stabiliser la région.