Une dizaine de partenaires issus de différents horizons de la société civile joignent leurs efforts et annoncent la création du Groupe tactique sur les infrastructures en eau liées au logement.
Le projet vise à inscrire l'enjeu du déficit d'investissement dans les infrastructures en eau comme une priorité à l'ordre du jour public et gouvernemental.
Le groupe s'est donné comme mandat de proposer des solutions concrètes et novatrices pour remédier à ce déficit d'investissement, explique Isabelle Demers, vice-présidente Développement stratégique, affaires publiques et innovation à l’APCHQ.
Quatre actions phares seront menées, comme cartographier les besoins sur le territoire du Québec afin d'obtenir un portrait à jour de la situation, recenser les technologies disponibles afin de rendre les infrastructures actuelles plus résilientes et plus performantes, identifier des solutions novatrices en matière de financement afin de résorber le déficit et déterminer les obstacles administratifs qui minent la capacité à agir afin de les surmonter, énumère Mme Demers.
«La question des infrastructures en eau, c'est quelque chose qui est très transversal et qui amène à devoir se pencher sur toutes sortes de solutions et de façons de voir cette réalité terrain, que ce soit du point de vue du constructeur à la fin de la ligne, dans le cas de nos constructeurs à nous qui construisent des maisons et qui donc doivent connecter ces maisons-là sur ces infrastructures en eau, mais aussi toute l'expertise sur comment est-ce qu'on fait pour construire des infrastructures urbaines de façon peut-être moins coûteuse.»
Des moratoires sont en place dans plusieurs régions comme Sherbrooke, Longueuil, et Lévis, avec un besoin d'investissement estimé à 49 milliards de dollars pour renouveler les infrastructures existantes, fait-elle remarquer.