Il est possible pour les citoyens de s’opposer à l’aménagement d’une tour de télécommunications en territoire urbain, comme c’est le cas à Sherbrooke.
Pascal Gélinas, membre du Comité Vigilance Bromont, donne en exemple les efforts de la communauté pour contrer l'installation de tours de télécommunication par Vidéotron dans sa ville.
Dans pareil cas, il faut tenir compte des préoccupations esthétiques et sanitaires, note M. Gélinas, invité à commenter lors de l’émission Que l’Estrie se lève. Il mentionne le retrait de Vidéotron à la suite d’erreurs de procédure.
Un règlement municipal est jugé insuffisant pour protéger les citoyens contre les risques associés aux antennes.
«Dans le cas de Sherbrooke, j'ai l'impression que l'assemblée de consultation s'est faite un peu en catimini. Et puis les gens n’ont pas pu intervenir et apporter des arguments. Mais dans notre cas, ça n'a pas été le cas. On a fait même une deuxième assemblée citoyenne pour informer les gens sur les dangers de ça, parce qu'il y a l'aspect esthétique, mais il y a l'aspect santé aussi qui est très important au point où aucune compagnie d'assurance n'accepte d'assurer le risque sanitaire causé par une antenne.»
Le projet d’une tour de télécommunication de 36 mètres de Bell, qui pourrait changer le paysage sherbrookois, soulève des critiques depuis quelques semaines.
M. Gélinas encourage l'implication citoyenne et municipale face aux décisions fédérales sur l'emplacement des antennes.