Les programmes de sports électroniques, qui, selon ceux qui les défendent, inculquent de saines habitudes de jeux et de vie, pousseraient les étudiants qui y sont inscrits à passer beaucoup plus de temps devant les d’écrans par semaine (50 heures) que les élèves qui ne sont pas dans ces programmes (30 heures).
Écoutez Louis-David L. Renaud, président de la Fédération québécoise de Sports électroniques (FQSE) et Joel Monzée, Docteur en neurosciences, se pencher sur le sujet au micro d'Élisabeth Crête.
«Dans les études qu'il y a sur le sport électronique, ils ont vu qu'il y avait des effets positifs à l'encadrement. Puis il y a un effet indéniable, c'est l'attachement à l'établissement scolaire. La motivation scolaire, on le voit, puis on a des réponses assez positives là-dessus.»
«Oui, ça permet de rassembler les élèves, de leur donner une motivation. Mais est-ce qu'on ne pourrait pas essayer d'avoir la même chose, mais pour d'autres activités? Le jeu vidéo n'est pas nécessairement la meilleure des stratégies pour aider le jeune à réussir dans la vie. Je trouve que ça n'a pas sa place.»