De grandes entreprises canadiennes, dont Rogers, RBC, Banque Scotia, et BMO augmentent progressivement les jours de présence au bureau, passant de trois à quatre, puis potentiellement à cinq.
Cette décision serait motivée par le besoin d'améliorer le service à la clientèle et les interactions humaines, jugées essentielles, selon certains points de vue, pour l'efficacité du travail d'équipe.
Qu'en est-il vraiment? Comment s'assurer de maintenir un bon équilibre dans le modèle hybride pour atteindre une productivité optimale?
Écoutez Manon Poirier, directrice générale de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec, lundi, expliquer le tout au micro du Midi avec Denis Lévesque.
«Là, le marché est un peu plus serré à cause de l'incertitude, les tensions économiques et tout ça, et probablement que c'est un levier ou une raison pour laquelle certains employeurs se disent: "Je ramène les gens, on en profite" [...] La relation de pouvoir est un peu différente de que ce qu'elle était il y a quelques années, en pleine pénurie de main-d'œuvre.»