Boucar Diouf a réagi positivement quand il a pris connaissance de l’interdiction des cellulaires dans les écoles.
C’est dans cet esprit qu’il présente son essai Déconnecté pour se rebrancher aux racines de notre humanité, abordant l'impact du capitalisme numérique, des médias sociaux et de l'intimidation en ligne sur le cerveau humain.
L’effet se fait sentir particulièrement chez les jeunes, dit-il.
Boucar souligne l'importance de mesures scolaires comme l'interdiction du cellulaire.
«Ça prend une pause des écrans, une vraie pause des écrans. Je pense qu'il faut remercier Bernard Drainville d'avoir osé faire ça pour vrai. Là, ça fait du bien. Il faut réapprendre aux jeunes à être contemplatifs, à ne pas juste consommer des 30 secondes vidéo, quinze secondes ou dans les dix premières secondes quand t'es pas accroché, c'est fini, on change. Pour le cerveau humain. c'est très dense, c'est très difficile.»
L’humain, «un animal social», doit reconnecter avec la nature, mentionne-t-il.