Geneviève Sirois, professeure en gestion scolaire à l'Université TÉLUQ, souhaitait nuancer la position du premier ministre du Québec au sujet de la crise qui sévit dans le système d'éducation québécois.
Elle estime que la surpopulation des écoles découle de facteurs multiples : croissance démographique depuis 2010, immigration, hausse des naissances, manque de planification du ministère de l’Éducation, pénurie d’enseignants liée aux départs à la retraite et à la création des maternelles quatre ans.
Écoutez la professeure expliquer son point de vue, jeudi, au micro de Philippe Cantin.
«C'est vraiment multifactoriel, la crise qu'on vit. Par exemple, au niveau des enseignants, oui, il y a l'augmentation du nombre d'élèves, mais il y a les départs massifs à la retraite, il y a des maternelles quatre ans. Juste ce petit enjeu-là est multifactoriel. Donc, de dire que c'est la faute des immigrants, pour moi, on est dans des considérations électoralistes qui visent certains publics en particulier.»