Première femme à occuper le poste de mairesse à Sherbrooke, Évelyne Beaudin a participé à son dernier conseil municipal jeudi soir.
Elle mettait fin à douze ans de politique municipale, dont quatre ans à la mairie, marqués par des réalisations comme l’acquisition de la ferme Rougeau, le boisé Ascot et la salle de spectacle pour enfants.
Au micro du 107,7 Estrie vendredi matin, elle a souligné l’importance du changement culturel et de l’engagement communautaire, tout en assumant la polarisation de son style direct.
«J'ai commencé, j'étais encore aux études. Et là je termine après douze ans, cinq campagnes électorales, trois aux municipales, puis deux au provincial. À 37 ans, donc c'est sûr que ce n'est pas pareil. J'ose croire qu'il me reste encore plein de belles choses à accomplir. Je suis extrêmement honorée, pour vrai, d'avoir pu faire ça pendant toutes ces années-là, puis d'avoir eu l'opportunité d'accomplir de grandes choses en tant que mairesse. Pour la suite, j'espère pouvoir continuer à accomplir de grandes choses à travers quelque chose d'autre. On verra ce que la vie m'apporte.»
Mme Beaudin évoque ses convictions pour l’indépendance du Québec et la place des femmes, sans exclure un avenir politique, notamment avec le Parti québécois.