Le ministère de l'Environnement du Québec a interrompu prématurément les analyses de qualité de l’eau dans plus de cent stations, affectant des dizaines d’organisations.
Jean-François Lachance, responsable d’Action Lac Magog, critique ce désengagement, soulignant l’importance des données pour surveiller les taux de phosphore, sensibiliser les citoyens et coordonner les municipalités.
Il dénonce la situation, surtout dans le contexte de sécheresse et de réchauffement climatique.
«Ça a été assez bouleversant. D'ailleurs, la majorité de nos membres ont eu la même réaction. Ils ne comprennent pas ce désengagement-là de l'État actuellement. Le contexte va plutôt militer dans l'augmentation de la vigie sur les problématiques autour de l'eau, le réchauffement climatique. Bon, ces éléments-là, la sécheresse compte actuellement cet été. C'est incompréhensible et presque un sentiment de colère d'être abandonné comme ça par une institution qu'on croit responsable.»
Selon Radio-Canada, le ministère justifie cette décision par une réduction des effectifs, suscitant l’inquiétude pour la gestion à long terme des ressources hydriques.