Une nouvelle loi en vigueur au Québec interdit l’obsolescence programmée et renforçant la réparabilité des biens achetés.
Les commerçants et fabricants doivent désormais fournir pièces de rechange, services de réparation et informations nécessaires, à des prix et délais raisonnables.
Ceux-ci doivent toutefois informer clairement les consommateurs en cas d’exemption, explique Charles Tanguay, porte-parole de l’Office de la protection du consommateur.
«Ils pourraient dire à l'entrée du magasin une grande affiche “Ici, nous ne fournissons pas les pièces de rechange, ni les services de réparation, ni les manuels, etc. Et donc il serait exempté adéquatement. L'important, c'est que le consommateur puisse le savoir avant l'achat.»
De plus, une garantie de bon fonctionnement, avec durée précisée par règlement, sera instaurée pour plusieurs électroménagers.
La responsabilité de durabilité incombe toujours aux commerçants et fabricants, ajoute M. Tanguay, invité lors de l'émission Que l'Estrie se lève.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.