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Service de police de Sherbrooke

Un prédateur sexuel arrêté: le DPCP s'oppose à la libération

Un prédateur sexuel arrêté: le DPCP s'oppose à la libération
Martin Milette a été arrêté en lien avec plusieurs infractions à caractère sexuel. / Service de police de Sherbrooke

Martin Milette, âgé de 64 ans, arrêté une première fois en août dernier pour des infractions à caractère sexuel, fait désormais face à de nouvelles accusations graves après qu’une victime s’est manifestée auprès du Service de police de Sherbrooke (SPS) le 17 septembre.

La plaignante, aujourd’hui adulte mais mineure au moment des faits allégués entre 2010 et 2015, a permis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) d’émettre un mandat d’arrestation contre Martin Milette. Il fait maintenant face à plusieurs chefs d’accusation : contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels, production et possession de pornographie juvénile, accès à du matériel sexuellement explicite destiné à des enfants, ainsi que l’exploitation sexuelle.

Une perquisition a été menée à son domicile, durant laquelle les enquêteurs ont saisi du matériel informatique contenant plusieurs milliers de fichiers de pornographie juvénile.

Considérant la possibilité qu’il y ait d’autres victimes, le Service de police de Sherbrooke (SPS) a demandé l’intervention de la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec. Cette structure permet la mobilisation de ressources policières à l’échelle provinciale afin de mieux protéger les victimes et d’accélérer les démarches d’enquête.

En entrevue sur les ondes du 107.7, Martin Carrier, relationniste du SPS, a expliqué que l’activation de la GECS permet une meilleure coordination entre les corps policiers.

«Ce genre de structure, c’est un outil puissant pour faire avancer rapidement des dossiers complexes et sensibles. Elle permet aussi d’encourager d’autres victimes à sortir du silence», a-t-il affirmé.

Le DPCP s’oppose à la remise en liberté de Martin Milette. Le SPS, qui poursuit son enquête, ne divulguera aucun détail supplémentaire à ce stade pour ne pas compromettre les procédures judiciaires en cours.

«Ce type de dossier repose sur le courage des victimes. Il faut leur offrir un environnement sécuritaire pour se manifester»

Martin Carrier, Relationniste au Service de police de Sherbrooke

Appel à d’éventuelles victimes

Les autorités estiment que d’autres personnes pourraient avoir été victimes de Martin Milette au fil des années. Toute personne concernée est invitée à contacter le SPS au 819 821-5555.

Étant donné le nombre croissant de victimes identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS) a été activée. Coordonnée par la Sûreté du Québec, cette structure permet une collaboration entre différents corps policiers afin d’agir plus efficacement face aux crimes de nature prédatrice.

Cette coordination vise à protéger les victimes et à accélérer les procédures d’identification et d’arrestation dans les dossiers sensibles impliquant des récidivistes.

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