Le premier ministre Mark Carney était attendu avec une brique et un fanal à son retour de Washington, mercredi à la Chambre des communes.
Dans un contexte de relations commerciales bilatérales sous haute tension, le premier ministre canadien Mark Carney est rentré bredouille de sa récente visite à Washington, où il a rencontré le président américain Donald Trump.
Loin des promesses électorales d'une entente rapide et favorable, cette rencontre n'a débouché sur aucun accord concret, laissant planer des doutes sur la stratégie libérale face à l'imprévisibilité de l'occupant de la Maison-Blanche.
Au Canada, l'opposition conservatrice, emmenée par Pierre Poilievre, n'a pas tardé à multiplier les attaques, accusant Carney d'avoir surestimé ses capacités diplomatiques et économiques.
C'est dans ce climat animé que Luc Berthold, député conservateur de Mégantic—L'Érable—Lotbinière, a critiqué la gestion de ces négociations.
«Hier, ça a été une séance pour le moins animée à la Chambre des communes. Monsieur Carney, qui devait défendre une visite qui n'a absolument rien donné. Pas d'entente pour rien. On se retrouve sept mois après l'élection, et toujours pas d'entente.»