Sylvain Taillefer, ancien entraîneur de hockey de 60 ans, subit son procès au palais de justice de Sherbrooke pour des délits sexuels présumés sur plusieurs mineurs entre 1980 et le début des années 2000.
Lors du contre-interrogatoire, Taillefer a admis des contacts sexuels en Europe, mais nie tout acte au Québec, soulevant des questions de juridiction et de preuve de propension.
Me François-David Bernier explique que, selon le Code criminel canadien, les crimes commis à l’étranger ne sont poursuivables au Canada que depuis des modifications récentes, ce qui complique la procédure actuelle.
«Pour ce qui est du poursuivant qui doit prouver hors de tout doute raisonnable qu'il aurait commis une agression dans ce cas-là au Québec sur sur le jeune homme, c'est sûr qu'on fait un lien, et dans ce dossier-là, on essaie de faire aussi une preuve qu'on appelle de propension. C'est de faits similaires que c'est le genre à faire ça parce qu'il y aurait plusieurs plaintes. Lorsqu'on entend ça de l'extérieur, on comprend mal, mais c'est l'état du droit.»