Les croisières fascinent autant qu'elles divisent: d'un côté, l'image glamour des paquebots géants, avec leurs piscines à débordement, buffets interminables et glissades d'eau vertigineuses ; de l'autre, les critiques acerbes sur leur empreinte environnementale, accusés de polluer pour le seul plaisir personnel en pleine crise climatique.
Pourtant, comme le démontre Céline Bussières, experte en tourisme maritime et autrice du tout récent livre Croisières, publié cette semaine, l'univers des croisières est bien plus nuancé.
Invitée en ondes au 107,7 Estrie, cette passionnée de voyage, qui a débuté dans le secteur à 15 ans et gère aujourd'hui Société Croisières par Céline Bussières – une agence boutique spécialisée dans les expéditions polaires et expériences authentiques –, démystifie les préjugés et met en lumière une industrie en pleine démocratisation et transition écologique.
« C'est quelque chose de très glamour, mais les croisières se sont tellement démocratisées depuis des années», dit-elle.
Source: Tirée de Facebook
Loin des reportages médiatiques focalisés sur les mastodontes océaniques – ces navires transportant jusqu'à 7000 passagers, avec 83 restaurants ou neuf piscines –, elle insiste sur la diversité des options : croisières fluviales intimes, expéditions polaires aventurières ou voyages en petits yachts luxueux.
« Chaque croisière, jusqu'à son navire, quelque part, trouve son public. Ils sont petits, ils sont luxueux.»