Ruba Ghazal, co-porte-parole de Québec solidaire, critique la gestion de François Legault, de la CAQ, et les politiques de droite d’Éric Duhaime, chef du PCQ.
La pauvreté qu’on remarque de plus en plus est honteuse, dit-elle, invitée au micro du 107,7 Estrie.
«Ce n”est pas juste une opération du Saint-Esprit. Il y a eu des partis politiques qui ne sont pas de gauche qui ont flambé l'argent dans des entreprises privées. NorthVolt et SAAQclic, dans des scandales, des fiascos. Et après ça, on dit qu' il n'y a plus d'argent en santé, plus d'argent en éducation. C'est ça que propose, par exemple, Éric Duhaime. Et puis M. Legault. Il ne se fait pas contester beaucoup sur cette chose-là. Le fait de couper, d'avoir de l'austérité parce qu'on n'a plus d'argent, ça m'indigne. Puis il y a une opportunité pour Québec solidaire. L'important, c'est que notre voix, pour qu'elle soit entendue, il faut qu'on soit focus, comme on dit en bon français, sur les objectifs, parler à la population, être connecté.»
Mme Ghazal a commencé une tournée du Québec.
Elle a fait un arrêt à Sherbrooke, où un débat entre Étienne Grandmont, Yves Bonnier Viger et Sol Zanetti pour le poste de co-porte-parole masculin a été tenu.
Des enjeux comme la crise du logement, l’itinérance, la justice sociale et climatique ont été débattus.
Des mesures concrètes telles que la taxation des logements vacants et la contraception gratuite sont proposées, ajoute Ruba Ghazal.
Elle affirme l’importance d’une constitution écrite par le peuple et la nécessité de propositions réalistes pour 2026.