Au chapitre des finances municipales, la Ville de Magog fait bonne figure, avec une dette représentant 54 % des revenus.
Invitée à réagir à une compilation de La Presse, la mairesse Nathalie Pelletier explique cette performance par un équilibre entre investissements (exemple: usine de détournement des eaux usées, 67 millions $) et gestion prudente.
«C'est important qu'une municipalité ait une certaine dette. Pourquoi? Parce que ça veut dire qu'elle s'occupe de ces infrastructures, comme les routes, les bâtiments et tout ça. Puis pourquoi la dette? Parce que ce n’est pas juste les générations présentes, donc les citoyens présents qui payent, mais les citoyens qui vont en profiter dans les générations futures. Quand on amortit nos biens sur plusieurs années, bien, ça fait que le citoyen qui va arriver à Magog dans quelques années va aussi y contribuer.»
La réfection des rues fait constamment partie des préoccupations des citoyens, convient Mme Pelletier, sur les ondes du 107,7 Estrie.
Marais de la rivière aux Cerises
Par ailleurs, Magog soutient aussi le Marais de la rivière aux Cerises (1,6 million $) et fait avancer sur le dossier de l’aréna, piloté par un OBNL, visant à optimiser les coûts et garantir l’accessibilité pour les citoyens, ajoute la mairesse.