Malgré le réinvestissement de 540 millions $ par le gouvernement de la CAQ en éducation, les intervenants ont les mains liées.
Les centres de service scolaires sont soumis à des plafonds d’heures et des pénalités financières. Ils peinent à embaucher du personnel (orthopédagogues, orthophonistes, psychoéducateurs), dénonce Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE).
Cela entraîne des pertes de services directs aux élèves, notamment pour les élèves en situation de handicap ou issus de l’immigration.
«C'est assez dramatique quand on pense, par exemple, à des préposés aux élèves handicapés dans des classes spécialisées où il y a des enfants qui ont besoin de soins particuliers, mais ce sont des élèves qu'on a de la difficulté à trouver des gens pour changer des couches souillées, par exemple, ou gérer la glycémie d'élèves diabétiques. Ça peut devenir un vrai problème au quotidien quand il manque de personnel pour faire ces tâches-là.»
La ministre Sonia Lebel n’a pas encore levé ces restrictions, malgré les alertes du milieu, se plaint Mme Hubert.