Un policier de Magog a été traîné par un véhicule conduit par un conducteur intercepté pour sa conduite en état d’ébriété.
L’événement spectaculaire est survenu vers 3h05, alors que des agents de la Régie de police Memphrémagog (RPM) ont eu fort à faire avec l’individu qui refusait d’obtempérer aux ordres.
Écoutez les détails fournis par le policiers Carl Pépin.
«Alors qu’ils circulaient sur la rue Sherbrooke, les policiers ont remarqué un véhicule Ford F-150 conduit par un individu qu’ils avaient aperçu un peu plus tôt lors d’une visite dans un établissement licencié et qui leur semblait visiblement intoxiqué», raconte Carl Pépin, porte-parole de la RPM.
«Le conducteur a d’abord louvoyé dans sa voie en direction du centre-ville, frôlant le terre-plein central face au restaurant Chez Johnny. Après quelques virages trop larges, les policiers ont procédé à son interception face au restaurant Eggsquis, sur la rue Principale Ouest.»
Dès le premier contact, les agents ont constaté que le conducteur présentait des signes évidents d’intoxication, ajoute le lieutenant Pépin.
Il percute un arbre et un commerce
Ils ont remarqué son visage somnolent et affaissé, son élocution lente et sa consommation d’une bière au volant, relate-t-il.
«Plutôt que d’obtempérer, le conducteur a brusquement appuyé sur l’accélérateur alors qu’un policier tentait de placer le levier de vitesse en position “park”. Le véhicule a parcouru une centaine de pieds, traînant l’agent sur sa trajectoire avant de percuter un arbre, puis le mur d’un commerce», poursuit le relationniste.
«Assistés de leurs collègues, les policiers ont réussi à immobiliser le véhicule, alors que le conducteur tentait encore de se dégager en faisant crisser ses pneus. L’homme a finalement été extirpé de force de l’habitacle.»
Un malaise
Lors de son transport pour subir le test à l’éthylomètre, le suspect a déclaré un malaise, nécessitant son transfert au centre hospitalier, où les policiers ont exigé qu’un prélèvement sanguin soit effectué, souligne-t-il.
L’individu, un homme de 60 ans originaire de Longueuil, doit faire face à la justice. Le chauffard faisait déjà face à des accusations pour exactement le
même type d’infraction, soit conduite avec les capacités affaiblies, conduite dangereuse et omission de s’arrêter, dans un dossier du Service de police de Longueuil datant de juin dernier, note Carl Pépin.
Il possède également plusieurs antécédents criminels, notamment pour des infractions de violence, possession d’arme offensive, de drogue, d’entrave au travail des agents de la paix et de conduite avec les capacités affaiblies, énumère-t-il.