La ministre des Affaires municipales, Geneviève Guilbault, se dit préoccupée du faible taux de participation dans plusieurs villes et municipalités aux élections de dimanche.
À Montréal seulement 37% des citoyens ont exercé leur droit de vote. À Sherbrooke, 45% des électeurs se sont déplacés pour voter. Une augmentation de 3 % comparativement à 2021.
Depuis quelques années, les électeurs se désintéressent graduellement de la politique municipale. Mme Guilbault déplore aussi le nombre important de candidats qui ont encore une fois été élus sans opposition.
On constate aussi que 78 % des petites municipalités (moins de 2000 habitants) n'ont pas tenu d'élections, souvent à cause de salaires bas et du manque d'intérêt.
La ministre Geneviève Guilbault constate qu’il y a trop de postes de conseillers et de maires à pourvoir dans plus de 1100 municipalités au Québec. Elle souhaite encourager des fusions municipales sans les forcer.
Des regroupement de services
Invité à réagir, Jacques Demers, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et président de la Fédération québécoise des municipalités, évoque la possibilité d’examiner les fusions municipales. On devrait analyser leur impact sur la performance et l’économie.
Il souligne l’importance d’envisager des échanges de services (incendie, police, etc.) plutôt que d’y aller par des fusions complètes de premier coup, tout en considérant le sentiment d’appartenance local.
Source: Archives
« Est-ce que c'est possible qu'au niveau de la voirie nos équipes travaillent plus ensemble? Est-ce que ces choses-là pourraient nous amener à être plus performants? Peut-être par la suite il y aurait des possibilités de fusion une fois que les gens voient qu'ils travaillent ensemble. Mais, ça ne peut pas être basé juste sur un nombre de populations puis dire on fusionne ça. Les fusions, c'est rarement dans ce sens-là que ça doit se faire.»