La loi 94, visant à renforcer la laïcité au Québec, provoque des vagues.
Elle suscite de vives réactions de l’Association des commissions scolaires anglophones du Québec et de Michael Murray, président de la Commission scolaire Eastern Townships.
M. Murray critique la loi pour sa rigidité, son caractère coercitif et son impact sur la liberté religieuse, particulièrement pour la communauté musulmane.
Le débat oppose la neutralité de l’État, l’égalité hommes-femmes, la diversité et la protection des droits individuels.
«On est en réalité une société multiethnique. On est ouvert au monde. On veut être moderne et avant-gardiste. Et c'est cette vision perverse d'une société fermée sur elle, renfermée sur elle. C'est intolérable comme éducateur. On ne peut pas permettre de transmettre à nos jeunes et notre prochaine génération une vision tellement renfermée.»
M. Murray reconnaît que la question divise profondément la société québécoise.
Écoutez l'entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.