Le Conseil québécois du commerce de détail déplore que le budget du gouvernement fédéral ne contienne aucune mesure pour contrer la concurrence déloyale des plateformes étrangères comme Shein et Temu.
Selon son président-directeur général, Damien Silès, elles vendent en France et au Québec des produits à très bas prix sans respecter les obligations fiscales, légales et environnementales locales.
Lors de l’émission Que l’Estrie se lève, il a souligné l'impact négatif sur les commerces locaux, la qualité médiocre des produits et l'absence de contrôle douanier.
«Temu vend des produits de quincaillerie, des produits d'arts de la table, des produits de petites électroniques comme des téléphones cellulaires, des petits meubles, etc. Donc, c'est vraiment un espèce de rouleau compresseur qui vient mettre en péril les commerces parce qu'encore une fois, quand vous vendez à ce prix. Il est certain que nous, ici au Québec et au Canada, c'est impossible de faire face à cette concurrence qui est complètement déloyale.»
M. Silès dénonce aussi l'inaction gouvernementale, malgré des propositions déposées depuis juillet.
Il met aussi en avant les enjeux éthiques et environnementaux liés à la surconsommation et au gaspillage.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.