L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a déposé son bilan annuel et il y a une conclusion qui est assez spectaculaire: une hausse de 28 % des dénonciations.
Écoutez le commissaire de l'UPAC. Vincent Richer, à ce sujet, au micro de Philippe Cantin.
L’UPAC a eu pas moins de 575 dénonciations durant la période 2024-2025, 25 % d'entre eux provenant de la fonction publique. Et dans 76 % des cas, ces dénonciations mènent à l'ouverture d'une enquête.
«Juste pour préciser, au niveau des statistiques, c'est 35 % des dénonciations qui mènent à l'ouverture d'une enquête. Quand c'est des travailleurs de la fonction publique, dans 75 % de ces cas-là, ça va plus loin au niveau de l'enquête», souligne le commissaire.
Quelques cas notables
- Une ex-directrice générale (fraude de 300 000 $)
- Un entrepreneur (plus d’un million $)
- Un professeur d'université (25 000 $).
«Notre taux de condamnation, quand on dépose des accusations, est à 80 %. On travaille en étroite collaboration avec les procureurs de la Couronne. Donc, les procureurs nous épaulent quand on développe nos dossiers. Quand on arrive avec notre preuve, notre preuve est vraiment solide. Il y a plusieurs cas où même les gens plaident coupables.»