Le ministre Jean-François Roberge essuie des critiques sur le plafond de 45 000 admissions de résidents permanents par an jusqu’en 2029 au Québec.
Véronique Proulx, de la Fédération des chambres de commerce du Québec, souligne l’écart avec les besoins de 106 000 nouveaux travailleurs annuels, notamment en Estrie et dans les PME.
«Particulièrement en région, parce que c'est en région où on a les plus grands besoins. En Estrie, on parle de plus de 6000 postes vacants, un taux de chômage qui est autour de 4 %. Donc, pour les postes qui sont vacants, on n'a pas d'alternative, il n'y a pas de personne disponible. Et c'est là où l'immigration temporaire est permanente et permet de répondre à des besoins et de s'assurer qu'on puisse garder nos entreprises en région.»
Jeudi, le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, a présenté la Planification de l’immigration 2026-2029.
Pour sa part, Marie Montpetit, de la Fédération des cégeps, déplore l’impact des réformes, dont l’abolition du PEC, sur la formation collégiale, la réputation internationale du Québec et l’attractivité pour les étudiants étrangers.
«On est déjà dans ce processus de recrutement pour la rentrée collégiale de l'année prochaine. Et là, on navigue à vue pour faire des incidences effectivement sur certains programmes, qui comptent sur ces étudiants-là pour pouvoir offrir de la formation aussi à des étudiants québécois.»