L'environnement a glissé dans les priorités des Québécois, se classant désormais loin derrière la santé, le logement et l'éducation.
Ce constat de «démobilisation» citoyenne, qui fait suite au mouvement vert et les grandes marches de 2019, est principalement causé par des chocs successifs : la pandémie, la crise du coût de la vie et le climat politique imposé par Donald Trump.
Malgré la baisse de mobilisation, 80 % des Québécois attendent des actions gouvernementales et que la transition énergétique mondiale s’accélère, mais elles sont freinées localement par des politiques protectionnistes.
Écoutez Karel Mayrand, PDG de la Fondation familiale Trottier, donner son avis à ce sujet, mardi, à Radio textos avec Marie-Eve Tremblay.
«Ce n'est pas la première fois que j'observe ce genre de fluctuations là. [...] Depuis 2019-2020, on a eu une pandémie, des ruptures importantes au plan géopolitique, une crise du coût de la vie... Une crise du logement. C'est un peu normal que dans ce contexte là, l'environnement glisse dans les priorités.»