Une étude menée sur des enfants nés en 1997-1998 montre que la pratique régulière d’un sport organisé entre 6 et 10 ans réduit les comportements oppositionnels et défiants chez les garçons à 12 ans.
L’étude en question souligne aussi des bénéfices pour les filles, incluant notamment une meilleure attention et un meilleur engagement scolaire.
Écoutez à ce sujet Linda Pagani, professeure titulaire à l’École de psychoéducation et chercheur au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine de l’Université de Montréal, au micro de Philippe Cantin.
« Cette étude dit que les enfants qui ont fait un sport de façon constante entre six ans et dix ans, deux ans plus tard, à douze ans, sont moins à risque d'être oppositionnels et défiants. Et ça, c'est vraiment bienvenu, parce que si on demande aux enseignants ce qui est préoccupant, c'est beaucoup ce manque de respect [des élèves]. »
Cette étude met aussi de l'avant le contraste entre les effets positifs du sport et l’influence négative croissante des écrans et des réseaux sociaux sur la socialisation des jeunes.