La possession de Ronald Hunkeler

À la fin des années 1980, une nouvelle figure fait son apparition dans l’univers des OVNIS. Il s’appelle Robert Scott Lazar. Il affirme avoir travaillé dans l’une des bases militaires les plus secrètes au monde : la Zone 51. Ces installations militaires ― perdues au cœur du désert du Nevada ― sont aujourd’hui passées dans la culture populaire. Elles sont mentionnées dans des séries comme X-Files ou des films comme Le Jour de l’indépendance. Les autorités militaires soutiennent que cette base n’est qu’un centre de recherche en avionique… Bob Lazar a une autre version. Durant ses quelques mois dans la Zone 51, il aurait été impliqué dans des programmes de rétro-ingénierie sur des engins d’origine extraterrestre. Au dire de Lazar, l’armée aurait récupéré plusieurs de ces engins au fil des décennies. Toujours d’après Lazar, les militaires auraient même établi des échanges technologiques avec des visiteurs d’outre-espace ? Robert Lazar est-il un « sonneur d’alerte » ou un simple fumiste ?

Dans l’univers de l’occulte, on raconte qu’Adolf Hitler et ses sbires auraient flirté avec les forces de l’ombre pour favoriser leur évolution politique. Au centre de ces rumeurs apparaît l’une des plus fantastiques reliques de monde chrétien : la sainte lance ; cette lance qu’aurait utilisée le légionnaire romain Longin (ou Longinus) pour percer le flanc du Christ en croix. On raconte que depuis la passion, cette lance se serait retrouvée entre les mains des plus grands conquérants de l’histoire, gage de leur victoire sur leurs ennemis. Faut-il s’étonner qu’en 1938, lors de l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne nazie, la sainte lance, alors conservée au Musée de la Hofburg, à Vienne, ait rapidement été transférée à Nuremberg, lieu de naissance du parti nazi. Elle aurait ensuite été utilisée par nul autre que Heinrich Himmler, le chef de la SS, pour faire du Reich la plus puissante machine de mort de l’histoire. Mythe ou réalité ?

La littérature sur les phénomènes paranormaux fourmille d’anecdotes où des gens capables de percevoir des choses en dehors de leurs cinq sens (le toucher, la vue, le goût, l’ouïe et l’odorat) auraient été mis à contribution par les forces de police. On raconte qu’ils auraient aidé à résoudre des crimes insolubles. Ces « sensitifs » (appelés aussi médiums) auraient été impliqués dans certaines des plus grandes affaires criminelles de tous les temps, de Jack L’Éventreur à Charles Manson, en passant par la Crise d’octobre 1970. Ces surdoués de la perception extrasensorielle auraient même été sollicités pour participer à d’invraisemblables commandos d’espions extralucides. Ces étranges capacités de voyance ― le « PSI » pour utiliser le jardon des experts ― existent-elles vraiment ou ne sont-elles que des tours de « passe-passe » d’habiles charlatans ?

En 1986, la famille Snedeker emménage dans un nouvel appartement à Southington, au Connecticut. La maison est un ancien salon funéraire converti en unités de location. Les Snedeker ne tardent pas à faire connaissance avec les invisibles locataires. Ces manifestations vont crescendo et se transforment bientôt en agressions physiques. Les témoins doivent se rendre à l’évidence : leur appartement n’est pas seulement hanté par des revenants, mais il est devenu l’antre de démons malfaisants. Leur dernier secours réside dans la foi… et dans l’aide que pourra leur apporter Ed et Lorraine Warren, des chasseurs de démons de la Nouvelle-Angleterre.