Près d’un adolescent sur deux connaît un autre adolescent qui s’est déjà fait proposer d'échanger des actes sexuels contre des biens, des services, de l’argent ou de la drogue.
C'est une des données du portrait de l’exploitation sexuelle en Estrie réalisé par CALACS-Agression Estrie.
Des rencontres avec de femmes qui ont vécu de l’exploitation sexuelle a aussi permis de confirmer les recherches sur le phénomène.
11 des 14 femmes interrogées y sont entrées à moins de 17 ans.
Le phénomène déborderait aussi de Sherbrooke et toucherait notamment Lac-Mégantic, Coaticook, Magog et Windsor.
L'enquête a rejoint plus de 400 personnes.
La réalité touche la prostitution de rue, les agences d’escortes, les bars de danseuses ou les salons de massages.