Une chaire de recherche de l'Université de Sherbrooke rayonne de plus en plus à l'international et permet aux villes et gouvernements d'économiser sur les coûts d'entretien des infrastructures en béton armé.
Cette chaire est sous la direction du professeur Brahim Benmokrane et vient tout juste de sceller une nouvelle union de cinq ans.
La corrosion coûte des milliards au Québec avec le sel et les changements climatiques.
La technologie des composites de polymère développée à l'Université de Sherbrooke a donc servi à la construction d’une centaine d’infrastructures.
En région, l'armature du pont Joffre et l'expansion de l'autoroute 410 ont bénéficié de cette technologie.
Plus de 50 personnes seront formées à la maitrise, au doctorat et aux études postdoctorales à l'Université de Sherbrooke, grâce à cette nouvelle entente.
La chaire travaille sur différents projets, notamment l'exploitation possible de la fibre de basalte comme composite.
Elle fait aussi de la recherche sur les voussoirs de tunnel, si le troisième lien entre Québec et Lévis devait se concrétiser.