Si la CAQ est portée au pouvoir, elle promet une nouvelle école secondaire dont on ignore toujours l'emplacement d'ici 2026. De passage à Sherbrooke, le premier ministre Francois Legault se défend d'en faire une annonce «électoraliste», malgré trois refus consécutifs au ministère de l'Éducation, ce que critique la solidaire Christine Labrie.
On se souviendra qu'en juin, le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) essuyait un troisième refus du ministère de l’Éducation entourant la construction de la nouvelle école secondaire, alors que le centre est en demande pour de nouveaux locaux et une nouvelle infrastructure depuis plusieurs mois.
Le plan est de la Coalition avenir Québec est de livrer une nouvelle école secondaire de 1 450 places d’ici 2026 ainsi que la «transformation de l’école Mitchell-Montcalm». Elle souhaite une nouvelle école qui répond à toutes les nouvelles normes, avec plus d'espaces communs et avec plus de place pour les sports.
Selon M. Legault, le budget du Programme québécois d'infrastructures sera augmenté et le projet de Mitchell-Montcalm «ne s'y qualifiait pas» selon les critères actuels du programme.
L'autre enjeu est celui de trouver un terrain, ce qui est loin d'être chose faite avec le manque de terrains dans certains secteurs de Sherbrooke.
M. Legault tend la main à la mairesse Evelyne Beaudin en affirmant «qu'il a confiance qu'il y aura une entente avec la mairesse. Actuellement, le gouvernement paie l'école, la municipalité paie le terrain et nous payons l'école, il y a des exceptions».
Réaction de la solidaire Christine Labrie
La candidate solidaire et députée sortante dans Sherbrooke Christine Labrie se réjouit de cette annonce mais a bien hâte d'avoir un échéancier et la négociation pour le nouveau terrain.
«C'est une grande victoire d'obtenir cette école, et je me réjouis pour les élèves et la communauté de l'école Mitchell-Montcalm que tous nos efforts des dernières années aient enfin porté fruit. Le 3e refus il y a quelques semaines était extrêmement décevant. J'espère que ce n'est pas qu'une opération de communication électorale et que la paperasse officielle suivra rapidement pour commencer la recherche d'un terrain et les plans.»