Terrains grugés et maisons engloutis, les conséquences de la tempête post-tropicale Fiona amènent de lourdes conséquences aux Îles-de-la-Madeleine.
Une certaine portion du toit de l’Église catholique St-Pierre-de-la-Vernière a été arrachée par le vent. Au plus fort de l’ouragan, 50% des gens étaient privés d’électricité.
À Terre-Neuve-et-Labrador, deux femmes ont été emportées par les vagues. La première a été secourue et la deuxième, en date de samedi soir, manquait toujours à l’appel.
Maintenant que le gros de la tempête post-tropicale Fiona est passé, la population des territoires touchés par les gros vents est maintenant à l’étape d’évaluer les dégâts.
Raphaël Lapierre, journaliste pour CFIM, radio des Îles-de-la-Madeleine, était au micro d’Élisabeth Crête afin de discuter de la situation des Madelinots.
«Samedi, ça s’est, somme toute, bien passé. Il n’y a pas eu d’incidents impliquant des blessés. Il n’y a pas eu d’événement au niveau humain. Ça, c’est déjà très bien. Après ça, c’est de constater l’ampleur de tout ça. [...] C’était assez impressionnant de voir le nombre de zones inondées et c’est là qu’au niveau du bilan, que ça soit au niveau municipal ou du ministère des Transports, il y a beaucoup de dommages. Ça va être un gros travail de faire ce bilan-là.»
D'ailleurs, 300 clients ne sont plus en panne, selon une publication sur les médias sociaux d'Hydro-Québec.
Il explique aussi que les zones côtières, les pointes et les nerfs sont très affectés par tout ce qui s’est passé au cours des dernières heures.
On écoute Raphaël Lapierre...