La députée sortante et candidate solidaire dans Sherbrooke, Christine Labrie, a dénoncé la « dégradation du climat social » actuel, vendredi matin.
« Je dois dire que j'ai été happée par l'ampleur de la violence et de l'intimidation qu'on a vu dans cette campagne-là. C'est la première fois que je voyais que ça allait aussi loin », a partagé Mme Labrie, à l'occasion du bilan de campagne de cinq candidats de Québec solidaire en Estrie.
« Il y a énormément de gens qui ne font plus confiance à notre système démocratique, peu importe leur allégeance politique, et c'est inquiétant de voir ça », a-t-elle ajouté.
Les propos controversés tenus par le ministre Jean Boulet, plus tôt cette semaine, sont également pour elle innaceptables.
Accesoirement, Mme Labrie a critiqué la plateforme de la CAQ, dont les idées viennent à son avis « du 20e siècle ». Selon elle, les propositions pour un nouveau barrage hydroélectrique ou pour la privatisation en santé sont insensées.
Philippe Pagé, de son côté, pense avoir mené une « excellente campagne », et a insisté sur ses propositions concernant une école secondaire et des CLSC. Le site de projections électorales Qc125.com lui donne 16 % des intentions de vote, ce qui lui donnerait une deuxième place dans Richmond.
Mélissa Généreux, qui se présente dans Saint-François, s'est félicitée d'avoir rassemblé 200 bénévoles pendant la campagne. 15 000 personnes. « Je vais me battre pour notre système de santé qui est malade et qui a besoin d'un petit peu d'amour », a ajouté la médecin de profession.
Kenza Sassi (Orford) et Marilyn Ouellet (Mégantic) étaient elles aussi sur place. Globalement, les cinq candidats aspirent à faire élire assez de députés le 3 octobre pour créer une « opposition forte » à l'Assemblée nationale.