Deux hauts placés de Hockey Canada sont passés devant le comité permanent du patrimoine canadien mardi, dans le but de continuer à faire la lumière sur les scandales d’abus sexuels.
La nouvelle présidente intérimaire du conseil de Hockey Canada Andrea Skinner et l’ancien président du conseil Michael Brind’Amour ont été questionnés à maintes reprises sur les ententes prises par Hockey Canada avec des victimes d’agressions sexuelles.
Plus précisément sur la dernière entente, Skinner a indiqué que c’était par soucis pour la victime que l’accord avait été pris.
« Nous savions que pouvions aller devant la justice, mais par soucis pour la victime, nous avons décidé de ne pas le faire. Souvent ce type d’expérience pour empirer les choses pour une victime. »
Selon les principaux intéressés, il n’est pas pertinent de faire d’autres changements à la tête de Hockey Canada, ni plus sur le conseil d’administration. Selon Skinner, Scott Smith, président de Hockey Canada, a tout fait correctement dans le dossier de l’agression de 2018.
« Je lui donnerais un ‘A’. Il a fait tout dans l’ordre des choses dans une situation très difficile. Je ne vois pas ce qu’il aurait pu faire différemment. Nous avons besoin de stabilité présentement, nous ne sommes pas d’accord que d’autres changements sont nécessaires. »
Pour ce qui est des allégations du Globe and Mail, comme quoi un autre fond a récemment aussi été utilisé pour payer des victimes. Mme Skinner a donné une explication nébuleuse, indiquant que le fonds n’est pas géré exclusivement par Hockey Canada.
Les deux membres ont nié que des sous déboursés par des inscriptions de jeunes joueurs ont servi à payer des victimes.
Selon eux, les gestes d’agression sexuelle sont extrêmement regrettables, mais de faire porter le fardeau de ce type d’action seulement au hockey est injuste.