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Le temps presse pour les 20 locataires dont l'appartement a brûlé
Tout un casse-tête à Sherbrooke pour relocaliser les 20 locataires de l'immeuble de la rue Gordon, qui bénéficient d'hébergement pour 72 heures de la part de la Croix-Rouge, après l'incendie de mercredi.
L'incendie, qui a nécessité une troisième alarme, a pris naissance à l'extérieur du 65, rue Gordon vers 3 h 20. Une trentaine de pompiers ont combattu les flammes.
Le Service de police considère toujours les trois incendies comme «suspects» alors que personne n'a encore été arrêté dans cette affaire.
Certains locataires craignent carrément de se retrouver en situation d'itinérance, avec un taux d'inoccupation sous la barre du 1% à Sherbrooke et des logements qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses. De plus, il n'y a que très peu de logements de ce genre au centre-ville et les maisons de chambres n'ont pas toujours «bonne presse».
La Ville se veut rassurante
La conseillère du secteur Brompton et présidente de la Commission de la sécurité publique Catherine Boileau se toutefois fait rassurante et demande aux propriétaires de logements ou de chambres à se manifester auprès de la Ville ou à l'OMH.
Elle rappelle que «personne n'a été laissé à la rue», notamment lors de l'éviction des locataires de l'Hôtel Albert pour des raisons de sécurité.
Son collègue conseiller et président de l'OMH, Rais Kibonge indique aussi être à faire une liste des besoins de toutes sortes.
Pour l'instant, la Table de l'itinérance surveille la situation de près et n'anticipe pas de hausse importante à l'hébergement d'urgence.
Finalement, le porte-parole de l'Association des locataires Mario Mercier croit de son côté que le nouveau gouvernement réélu doit en faire une priorité absolue, surtout à Sherbrooke.