Après avoir laissé de nombreux messages aux propriétaires de l'Hôtel Albert et du 43-45 rue Gordon, deux sites désaffectés, la conseillère municipale et présidente de la Commission de la sécurité publique a finalement pu s'entretenir avec eux hier.
Cogeco Nouvelles a tenté en vain de contacter les propriétaires Lionel et Gerard Cuggia.
Dans le dossier du 43-45, il est considéré comme dangereux depuis plus de 10 ans et l'un des propriétaires de l'immeuble adjacent, André Lavoie doute que l'un des propriétaires, Lionel Cuggia se conforme à la requête de démolition, le 1er décembre.
La Ville a émis un permis de démolition le 1er septembre qui est valide jusqu'au 1er décembre après coup, il sera caduc.
Catherine Boileau déplore le fait que le dossier soit potentiellement judiciarisé mais explique qu'à l'échéance en décembre, la Ville devra utiliser la voie des tribunaux.
Jusqu'ici, les propriétaires accumulent des amendes de plus de 50 000$ pour non-conformité et les squatteurs s'y rassemblent régulièrement.
Et l'Hôtel Albert?
Dans le dossier de l'Hôtel Albert. la Régie du bâtiment (qui avait ordonné la fermeture de la portion habitable en juin) est toujours sans nouvelle des propriétaires et n'a aucun document attestant que des travaux d'urgence seront faits pour rénover le site, jusqu'ici barricadé.
Après des entrées par effraction en octobre, Catherine Boileau affirme que les services municipaux ont pu faire le tour des lieux avec les propriétaires, pour faire en sorte de colmater une entrée problématique pour les squatteurs.
Par contre, impossible de savoir ce qui sera fait sur ce site à moyen terme.
Mme Boileau parle d'une «fine ligne» avant d'amorcer des démarches juridiques puisque, par le passé, dans le cas de taxes impayées, des propriétaires se sont manifestés à la dernière minute.
Chose certaine, le site offre un potentiel en terme de logements si des travaux sont faits.