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Le projet de centre de traitement Robert-Piché à Sherbrooke tombe à l'eau
Après des années d'incertitude, le promoteur immobilier, Robin Fortier et cinq partenaires de Sherbrooke ont acquis le bâtiment des Pères Blancs du secteur Lennoxville, qui devait accueillir le projet de Centre en traitement des dépendances de Robert Piché, un projet qui est tombé à l'eau.
Celui qui est propriétaire de cinq centres de désintoxication dont le Domaine Orford et le Toxi-Co-Gites confirme avoir des projets en santé communautaire mais refuse de s'avancer sur ce qu'il fera du site.
L'acquisition a été faite au coût de 1 250 000$
L'hypothèse d'un autre centre du genre en Estrie serait écartée puisque la demande est comblée en cette matière.
Des travaux de réfection sont déjà en cours et une annonce pourrait venir dans les prochaines semaines.
Un long chapitre et une mésentente entre un mécène et Robert Piché
Dans La Presse, l'homme d'affaires Serge Beausoleil ne mâche pas ses mots en parlant de ce projet dans lequel il dit avoir a investi comme mécène.
On y apprend que dès novembre 2020, en l'espace de 10 mois, il aurait donné 3,7 millions en actions à la Fondation Robert-Piché, lui qui agit comme «penny broker».
La liquidation des actions a permis à la Fondation Robert Piché d'acquérir l'immeuble, un site de 6 millions de pieds carrés et il y promettait un centre unique avec des thérapies longue durée, avec 55 chambres.
Deux directeurs généraux ont été embauchés dans l'intervalle de même que des employés pour préparer le projet et obtenir les autorisations.
En août 2021, la Fondation Serge Beausoleil a décidé de fermer le robinet, alors que rien ne bougeait.
L'Autorité des marchés financiers investigue aussi sur la transaction.
En entrevue, Robert Piché spécifie c'est M. Beausoleil qui l'a approché pour faire cette acquisition. Selon lui, dès la première visite, le courtier aurait spécifié que le bâtiment était vendu sans garantie légale.
Selon Marie-Andrée Pelletier, directrice du Centre Corps Âme et Estrie (qui fête ses 30 ans), huit des neuf centre d'aide de la région de l'Estrie se disaient en sous-occupation, avant même l'annonce du projet.
