En hommage à l'acteur, comédien, animateur et sénateur Jean Lapointe décédé vendredi, Sébastien Desrosiers s'est plongé dans les archives pour dénicher certains de ses titres les moins connus. À l'émission Même le week-end, accompagné de Chantal Lamarre, il partage des morceaux qui font redécouvrir le côté léger et joyeux de cet artiste adoré du grand public.
«On avait envie de faire un retour sur l'homme de cabaret, le parodiste, le fantaisiste. Il n'y a plus personne qui va dans ce registre-là».
Selon la coanimatrice, c'est la précision de leurs œuvres qui explique le succès des Jérolas. Ce duo s'était formé alors que Jean Lapointe et Jay Rome (Jérome Lemay) tentaient tous les deux de faire carrière en solo. Ensemble, les deux artistes ont connu un très grand succès, qui s'est échelonné sur une vingtaine d'années.
«C'était des vedettes nées. Dès leur arrivée à la fin des années 50 au Québec, ils vont retenir sérieusement l'attention.»
Il rappelle aussi que les deux chanteurs étaient des pionniers du Rock'n Roll en province. «On l'oublie aujourd'hui, mais le Rock'n Roll a été adapté au Québec d'abord par des chanteurs country comme Willie Lamothe, Marcel Martel, Roger Miron, Paul Brunelle, mais surtout par des fantaisistes parce qu'à l'époque, on pensait que c'était une mode passagère, quelque chose d'éphémère. Il valait donc mieux en rire», raconte le collectionneur.
Il souligne que le tout premier 45 tours des Jérolas, lancé en octobre 1956, est une reprise de Love me tender de Elvis Presley, qu'ils ont rebaptisé L'amour et moi.
Écoutez l'intégralité de la chronique de Sébastien Desrosiers et Chantal Lamarre...