Le téléphone, très populaire au cours des années 80-90, semble avoir perdu de nombreux adeptes avec l'arrivée des messages texto. À la barre de l'émission Même le week-end, Chantal Lamarre discute de la société qui a considérablement transformé son rapport relatif à cet outil technologique qui n'est pourtant pas si ancien.
La coanimatrice souligne d'abord l'utilisation des lignes dures, tombée en désuétude. S'il peut être difficile pour certaines personnes de s'en débarrasser définitivement, seuls les rappels de rendez-vous médicaux ou les appels de sollicitation passeraient par l'intermédiaire de celles-ci.
«Il y a même des gens qui ont développé une anxiété à la sonnerie du téléphone parce qu'elle fait référence à une mauvaise nouvelle. Avant, on se garrochait.»
Aussi, les jeunes ne seraient plus en mesure d'utiliser adéquatement le téléphone, un outil qu'ils délaissent au profit de la messagerie texte qui fait partie intégrante de leur quotidien. Selon la coanimatrice, cette technologie serait plus attirante, car elle n'implique pas les mêmes formules de politesse et permet de répondre après un long délai.
«Si on fouille un peu dans les archives, on va trouver beaucoup de guides qui expliquaient comment se comporter, la bien séance, comment on devait répondre au téléphone, dire au revoir à notre interlocuteur ou le passer à une autre personne. Maintenant, on a passé par-dessus ça, c'est terminé», s'exprime l'animatrice.
Elle met aussi en lumière la tendance des gens à envoyer un message texte avant d'appeler une personne pour éviter de la déranger.
«Les jeunes n'utilisent pas plus une sonnette de porte. Ils écrivent, je suis arrivé. Ben sonne!»
Écoutez l'intégralité de la chronique de Chantal Lamarre et la tribune téléphonique avec les auditeurs...