La Chambre de commerce de Sherbrooke, le recteur de l'Université Pierre Cossette et d'autres gens d'affaires lèvent la main pour contribuer au comité chargé d'évaluer et mettre sur pied une desserte aérienne de Sherbrooke vers Montréal, puis vers d'autres destinations.
Le DG par intérim de l'Aéroport, Christian Bellehumeur qui quitte bientôt son poste, s'attend à une desserte qui pourrait débuter la fin de 2023, indiquant qu'il n'y a pas d'aménagements majeurs à faire au site mais surtout l'élément de sécurité et la création de douanes qui peuvent prendre quelque temps. Reste aussi à voir aussi le niveau d'implication des gens d'affaires.
Depuis 2010, 7,3 M$ ont été investis en immobilisations dans l’aéroport, sans compter que la Ville verse aussi environ 250 000 $ annuellement sur cinq ans à la Corporation de développement de l’aéroport de Sherbrooke.
La mairesse Evelyne Beaudin a toujours joué de prudence dans le dossier en minimisant le risque financier de la Ville.
Le président de la Chambre Sébastien Lussier remarque un changement de ton de la mairesse dans ce dossier.
M. Lussier est déjà à pied d'oeuvre avec la Chambre pour mettre à profit l'expertise de la Chambre de cette desserte, surtout pour mobiliser les gens d'affaires et réunir des promesses et engagements.
Quant au préfet de la MRC du Haut-Saint-Francois, Robert Roy et membre de la Corporation, il considère qu'il y a une aussi possibilité pour améliorer et augmenter le transport de colis et anticipe des possibilités importantes quant à la formation des pilotes du Bénin.
Le recteur lève la main
Le recteur Pierre Cossette milite depuis un certain temps pour l'obtention de ce vol, non seulement pour les chercheurs, les étudiants mais aussi pour que Sherbrooke maintienne ses standards de Pôle du savoir et surtout dans la perspective de la zone d'innovation.
L'Université a déjà revu ses politiques pour permettre le remboursement des billets pour le chercheurs et étudiants en prévision de l'envol du projet.
Si on lui demande de mobiliser la communauté universitaire, il se montre aussi très volontaire.
Depuis 7 ans, le financement de la recherche est passé de 120 millions par année à 250 millions.