Mardi marquera le début de la COP 15, un événement pressenti comme la plus grande conférence de l'ONU au sujet de la biodiversité. Pour freiner son déclin, les délégués de 136 pays s'y réunissent afin d'établir une entente qui permettrait de protéger 30% des terres et des océans d'ici 2030.
Au micro d'Élisabeth Crête, David Rodrigue, directeur général du Zoo Ecomuseum, qui a pour mission la conservation de la faune québécoise et l'éducation environnementale, discute de l'impact réel de cette conférence.
Selon M. Rodrigue, malgré le grand défi auquel s'attaque la COP15, elle pourrait mener à un certain changement, en permettant une prise de conscience différente face à la biodiversité.
«En réalité, ce que les gens ne comprennent pas ou ont de la difficulté à accepter, c'est que quand on parle de biodiversité, on parle de l'engrenage d'une énorme machine qui subvient à nos propres besoins à nous, l'espèce humaine!»
Les modifications à apporter seraient drastiques pour l'ensemble de la société. «Ça va au-delà de beaucoup de choses qu'on est prêt nous-même à accepter comme changement».
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