Confinée à l'église Plymouth-Trinity depuis 13 mois et craignant la déportation, la famille Rodriguez-Flores s'est rendue au bureau de l'Agence des services frontaliers ce matin et est libre, pour l'instant.
Ses membres sont convoqués à une rencontre en janvier puisque l'avis de déportation est toujours en vigueur.
La bonne nouvelle c'est que ce matin, l'Agence levait le mandat d'arrestation qui pesait contre eux, sous plusieurs conditions.
Mais la bataille est loin d'être gagnée puisqu'ils attendent toujours d'obtenir une citoyenneté pour des considérations humanitaires.
Entre temps, Georgina Flores, Manuel Rodriguez et Manolo Rodriguez-Flores espèrent pouvoir fraterniser et profiter des Fêtes, hors des murs de l'enceinte.
Divers appuis
Dans ce dossier, la mairesse Évelyne Beaudin a déjà déposé une lettre d’appui à la famille, au nom des membres du conseil municipal. Un groupe de soutien à la famille s'est aussi formé.
La lettre s’adresse au ministre fédéral de l’Immigration, Sean Fraser, lui demandant d'utiliser son pouvoir discrétionnaire pour permettre aux trois membres de la famille de rester au pays.
La famille mexicaine veut éviter l'expulsion vers son pays d'origine, où elle aurait reçu des menaces de mort.