Le Père Noël s'était invité ce matin à un point de presse de l'Association des locataires de Sherbrooke, qui réclame une rencontre «sérieuse» avec les locataires sur la question du logement social à Sherbrooke.
Le porte-parole Mario Mercier indique que l'organisme a recu une dizaine d'appels de locataires mentionnant avoir été menacés d'éviction, s'ils n'acceptent pas une hausse salée alors que c'est souvent en janvier et février que les propriétaires envoient les renouvellements de baux de juillet.
Il doute du sérieux de l'actuelle ministre de l'Habitation France-Élaine Duranceau et de la «volonté des promoteurs privés» à développer des logements sociaux.
M. Mercier n'hésitera pas, en janvier, à initier une mobilisation importante.
La CORPIQ (organisme qui représente les propriétaires d'immeubles) s'attend à ce que la hausse de logement oscille entre 3 et 4 % alors que plusieurs propriétaires subissent des hausses d'assurance de 10 à 35%.
Rappelons que pour qu'un avis de modification d'augmentation au bail soit légal, il doit indiquer le montant du nouveau loyer proposé ou l’augmentation en dollars ou en pourcentage par rapport au montant du loyer en cours, la durée proposée du bail, si le locateur propose de la modifier et indiquer le délai accordé au locataire pour refuser l’augmentation de loyer proposée.