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Santé mentale

L'Estrie aura son centre de crise après 20 ans d'attente

L'Estrie aura son centre de crise après 20 ans d'attente
L'Estrie aura en 2023 son centre de crise / Centre de crise du Bas-Saint-Laurent

Après plus de 20 ans d'attente, l'Estrie aura son centre de crise en 2023: la députée de Saint-Francois Geneviève Hébert annoncait hier une aide de 109 000$ pour la mise de fonds.   

Il faut dire que l'Estrie était la dernière région (avec le Saguenay-Lac-Saint-Jean) à ne pas disposer d'un tel centre, qui se veut une alternative «humaine et communautaire», selon la députée Geneviève Hébert. 

Il viendra en aide à des personnes qui ne se sentent pas en sécurité à la maison, sans avoir à être admis en psychiatrie à l’hôpital.

En entrevue à Cogeco Nouvelles, le directeur du Partage Saint-Francois Sébastien Laberge dit espérer trouver un site près de l'Hôtel-Dieu ou du centre-ville. Il faudra aussi négocier avec le conseil municipal et l'arrondissement concerné pour s'assurer de l'acceptabilité sociale, voir à ce que le zonage est conforme et que le bâtiment comporte des aménagements sécuritaires pour ce type de clientèle et lien facilité vers l'hopital.    

Pas d'enjeu de main d'oeuvre pour l'instant

M. Laberge ne craint pas une surenchère dans l'immobilier qui pourrait compliquer l'achat de même que l'enjeu de personnel, alors que le budget pour «opérationnaliser» le centre est déjà garanti. 

La députée solidaire de Sherbrooke Christine Labrie estime que le gouvernement a corrigé une erreur ou un «vice de procédure», alors qu'il y avait une enveloppe dédié pour les opérations mais rien pour l'achat de l'immeuble. 

Le centre pourrait avoir jusqu'à dix lits avec une durée maximale de séjour au centre de 14 jours.

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