La Ville de Sherbrooke revoit sa priorisation pour la réfection des rues locales: 183 kilomètres de rues locales doivent être réparées rapidement en raison de leur état de dégradation avancé, dans le Groupe 1, selon l'exposé de la Division des infrastructures urbaines.
En raison du contexte financier très serré, Sherbrooke devra donc cibler 84 kilomètres de routes locales à réparer.
Le problème c'est qu'il faudrait bon an mal an 70 millions de dollars pour réparer les rues locales les plus prioritaires mais il n'y a que 3,2 M$ voté au plus récent budget pour ce volet local, des sommes insuffisantes, selon plusieurs conseillers.
Actuellement, 4 critères sont évalués dans l'évaluation: la sécurité, le confort de roulement, l’état des surfaces et les risques de mobilité mais on ajoutera l'état de dégradation à la nouvelle matrice de la Ville.
Plus de latitude au conseil d'arrondissement
Les conseils d'arrondissements auront le choix d'identifier les projets à réaliser qui s'ajouteront au triennal. Dans quelques arrondissements, dont le secteur Brompton, où l'état de dégradation est beaucoup plus prononcée, il faudra plus «d'équité» dans la répartition des sommes, estime l'indépendante Nancy Robichaud.
L'indépendant Paul Gingues croit que la réfection des rues devrait être la priorité numéro 1 du conseil, plutôt que de se lancer dans d'autres grands chantiers.
La conseillère de Sherbrooke Citoyen Laure Letarte-Lavoie allait même plus loin sur la planification future, soulignant qu'il faudra nécessairement des réflexions sur les modes de transports actifs et l'impact environnemental d'investir dans le béton.
La mairesse Evelyne Beaudin ne cache pas que le défi est énorme et qu'il faudra « maximiser les programmes de subventions »m en prenant tout l'argent disponible sur la table.
Les rues locales ne sont par contre pas couvertes par les aides financières des gouvernements.
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