Aller au contenu
Procès pour agression sexuelle

Samuel Ducharme débute sont témoignage

Samuel Ducharme débute sont témoignage
Jean-Francois Desaulniers Cogeco Nouvelles / Jean-Francois Desaulniers Cogeco Nouvelles

Le policier Samuel Ducharme, accusé d'agression sexuelle alors qu'il était en fonction, a choisi de témoigner au palais de justice de Sherbrooke alors que la preuve de la Couronne est close. 

Sa version des faits est diamétralement opposée à celle de la victime qui a dit que le policier aurait tour à tour tenté de l'embrasser (à deux reprises), qu'il lui aurait flatté le cou, lécher le coude et même, aurait glissé sa main vers ses parties génitales. 

La victime aurait dit à quelques reprises à Ducharme qu'elle a un conjoint et que ça ne l'intéressait pas.  

L’homme de 41 ans estime qu'il y avait une tension bien palpable au fil de la soirée du 19 août 2021 et qu’une ambiance de flirt se faisait sentir, avec des sous-entendus, des références et même de la musique.  En aucun cas, il ne dit avoir senti un malaise.  

Le policier a ensuite dit:  "Si j’ai un reproche à me faire, c’est de n’avoir pas eu le jugement d’arrêter un flirt. Je suis convaincu que je n’ai pas agressé la victime. C'était un flirt qui était consentant". 

Puis, il a fondu en larmes en affirmant que les conséquences de son arrestation sont énormes sur sa vie personnelle et sur ses enfants. 

Les caméras de surveillance du Complexe Thibault-GM

En matinée, deux employés du Complexe sportif Thibault-GM ont mentionné que Samuel Ducharme s’était présenté sur les lieux, pour avoir accès aux images de caméras de surveillance du 19 août 2021.  

Il semblerait qu'une partie de l'agression alléguée aurait eu lieu dans le stationnement. 

Le coordonnateur Robert Legault a rappelé que l'accusé loue généralement des heures de glace au Complexe, il a donc cru que l'accusé était de bonne foi dans sa demande faite à son collègue Simon Morin. 

En tentant de visionner la caméra de surveillance qui pointe sur le stationnement, alors qu'on n'y voyait rien, l'accusé semblait inquiet et un peu paniqué. 

C'est quelques jours plus tard que le Bureau des enquêtes indépendantes tentait aussi de voir le contenu de la vidéo. 

Le policier qui a reçu la déposition de la plaignante a aussi expliqué que quand il l'a rencontrée, elle semblait complètement désemparée et qu'elle pleurait. 

Abonnez-vous à l’infolettre du 107.7 Estrie!
En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Vous aimerez aussi

L’écoute en direct débutera à la suite de ce message publicitaire.
Le Québec maintenant
En direct
En ondes jusqu’à 18:30