Les membres du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie ont fait une action de visibilité ce matin devant les bureaux des Centres de services scolaires des Sommets, des Hauts-Cantons et de la Région-de-Sherbrooke.
Avec des cartons de couleurs, ils voulaient démontrer les problèmes découlant de la composition des groupes.
Sur un groupe moyen de 26 élèves, ce ne sont pas moins de 12 élèves qui nécessitent des interventions fréquentes ou constantes, et qui ont un impact régulier ou important sur le fonctionnement de la classe.
En moyenne, le personnel enseignant doit composer avec six plans d’intervention, sept élèves en difficulté et cinq élèves ayant des mesures d’adaptation dans le même groupe au primaire.
Les enseignants souhaitent avoir des groupes plus homogènes ce qui permettrait d'offrir des conditions d’enseignement et d’apprentissage plus favorables selon le syndicat.
« Concrètement, on exige dorénavant du personnel enseignant de multiplier les mesures d’adaptation comme s’il avait la charge d’une classe d’adaptation scolaire. »