La réaction est mitigée quant à la sortie de la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, concernant la loi 25 qui ne fera pas de cadeau aux plateformes d'hébergements qui affichent des annonces illégales à compter du 1er septembre.
Rappelons qu'à partir du 1er septembre, il sera interdit à toutes plateformes de diffuser une annonce touristique illégale, donc qui ne contient pas de numéro d’enregistrement et de date d’expiration liés à un certificat, sous peine d'une amende de 100 000$ par annonce illégale. Les certificats d'enregistrements sont délivrés par la Corporation de l’industrie touristique du Québec, la Fédération des pourvoiries du Québec ou Camping Québec
Après des mois de négociations avec les «géants du web » comme les appellent la ministre du tourisme, le gouvernement du Québec mettra les menaces en exécution. Elle était en entrevue dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand plus tôt ce matin.
Selon elle, les plateformes comme Airbnb assurent que le 1er septembre est un délais trop court pour arriver à mettre ça en oeuvre. En entrevue, Mme. Proulx a été très clair, il n'aura pas de report.
À Sherbrooke, la conseillère du district du Pin-Solidaire, Hélène Dauphinais, qui s'était opposée fortement à Airbnb lorsque la Ville de Sherbrooke qui avait entériné la recommandation de la Commission de l’aménagement du territoire d’autoriser la location de courte durée de résidences principales sur tout le territoire de la ville.
Selon Mme Dauphinais, ce n'est pas une industrie qui respecte les lois.
De son côté, la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a confiance au gouvernement dans ce dossier.
Selon Mme Beaudin, la situation n'est pas dramatique à Sherbrooke.