Les programmes d'alimentation en milieu scolaire a encore plus que jamais besoin de dons de la part des citoyens. Dans la dernière année, le nombre d'école voulant le soutien du Club des petits déjeuners a explosé avec pas moins de 100 demandes et ce sont plus de 500 écoles dans les cinq ans qui ont fait une demande.
Cette année, le budget du club ne permettra pas de soutenir de nouveaux programmes dans les nouvelles écoles et devront donc se concentrer sur le maintien des programmes actuels.
Le président et chef de la direction du Club des petits déjeuners, Tommy Kulczyk.
Avec les enjeu de la dernière année avec l'inflation et la hausse des hauts d'intérêts, certaines familles, mêmes dans la classe moyennes ont des difficultés à y arriver.
M.Kulczyk indique également que les coûts d'opération ont augmenté.
Selon les données les plus récentes de Statistique Canada, en 2022, 1,8 million d'enfants, contrairement à 1,4 million d'enfants en 2021, vivaient dans un ménage en situation d'insécurité alimentaire.
En Estrie, ce sont 30 programmes qui rejoignent 3000 enfants. Au Québec, ce sont 79 000 enfants dans 500 programmes qui sont pris en charge.
Cette demande croissante est également constatée dans les organismes régionaux comme la Grande Table. En entrevue lundi dans Midi actualité avec Martin Pelletier, son directeur-général, Vincent Boutin mentionnait qu'il s'attendait, selon ses prévisions, à devoir offrir plus de 130 000 à 140 000 repas cette année, ce qui serait une augmentation de 50% par rapport à l'an dernier.
Encore cette année, le Club des petits déjeuners a voulu réaffirmé l'importance de la cause pour permettre aux enfants d'aller à l'école le ventre plein.
Le président et chef du Club des petits déjeuners souhaite pouvoir offrir à tous les enfants une chance de pouvoir s'épanouir dans les apprentissages.
M.Boutin allait dans le même sens.
Heureusement, les programmes qui ont déjà été mis sur pied en Estrie ne sont pas en jeu. M.Kulczyk assure que le club des petits déjeuners ne se désengage pas.