Les municipalités ont désormais plus de pouvoir pour réglementer la navigation sur les eaux situées à l'intérieur de leurs frontières. Elles peuvent limiter la vitesse des bateaux ainsi que la puissance de leurs moteurs et contrôler les activités nautiques afin de réduire les impacts de la navigation sur les plans d'eau et les berges.
Le gouvernement du Canada répond ainsi aux demandes des communautés locales en rendant le processus de réglementation des eaux navigables plus simple et plus efficace.
Lors de son passage à l’émission Midi actualité, la ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a affirmé que toutes les municipalités pourront adopter une réglementation concernant la vitesse et la puissance des embarcations, mais elle devra en aviser le ministère des Transports du Canada, qui va ensuite agir par décret.
« Je suis très fière que notre gouvernement réponde favorablement à l'appel des municipalités qui, en collaboration avec des organismes citoyens, sont engagées à faire le nécessaire pour protéger nos plans d'eau. Nos lacs et nos rivières sont des richesses écologiques et économiques importantes pour nos régions et on est engagé à les sauvegarder », a ajouté la ministre Marie-Claude Bibeau.
Une consultation sur cette simplification de la réglementation est en cours, elle devrait durer deux ans.
Le Ministère surveille également les répercussions de l'ancrage à long terme des bâtiments, comme les hébergements flottants, dans les voies navigables canadiennes. Dans certaines régions, ces bâtiments ont suscité des préoccupations en matière d'environnement, de sécurité et d'accès publics de la part des communautés locales.