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Front commun

Première journée de grève lundi

Première journée de grève lundi
Grévistes du Front commun à Sherbrooke. / Jean-François Desaulniers

Le Front commun intersyndical tiendra une première journée de grève le 6 novembre.

420 000 travailleurs des secteurs de l'éducation, de la santé et des services sociaux et de l'enseignement supérieur, seront en arrêt de travail pendant quelques heures. En Estrie, sont près de 25 000 personnes qui sont en grève dans 300 points de service.

Les écoles primaires et secondaires demeureront fermées jusqu'à 10 h 30. Les services de garde et le transport scolaire seront perturbés. 

Au Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke. Il n'y aura pas de transport scolaire pour s'y rendre. Les élèves sont plutôt invités à se rendre à l'école dès 10 h 45 alors que les cours auront lieu en après-midi. 

« Les élèves demeurent avec les parents à la maison pendant que les premières grèves s'installent. Il n'y a pas de services de garde, ce personnel-là est également en grève. Les parents doivent trouver un plan B pour quelques heures. »

Les cégeps publics de la province demeureront fermés jusqu’à midi lundi.

Les universités ne sont toutefois pas touchées. 

Les syndicats avaient jugé insultantes les dernières offres du gouvernement, présentées le 29 octobre par la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel.   

Avec les moyens de pression en santé, le CIUSSS de l'Estrie - CHUS demande aux citoyens d'honorer leur rendez-vous et de se présenter à l'avance.

Les unités de soins intensifs et les urgences ne seront pas affectées par la grève, mais la patience sera de mise. Il pourrait aussi y avoir un ralentissement temporaire des services téléphoniques. 

L'impasse des négociations

Le gouvernement Legault offre maintenant à l'ensemble des employés de l'État 10,3 % sur cinq ans, avec un montant forfaitaire de 1000 $ versé une seule fois, la première année.

Québec ajoute à cela une somme équivalant à 3 % réservée à des priorités gouvernementales liées à l'organisation du travail, soit des offres différenciées.

Le Front commun revendique un contrat de trois ans. Pour la première année, il demande 100 $ par semaine ou bien l'indice des prix à la consommation (IPC), plus 2 % d'augmentation. Pour la deuxième année, il réclame l'IPC plus 3 % et pour la troisième, l'IPC plus 4 %

Voici deux grévistes rencontrés ce matin sur la ligne de piquetage devant les bureaux du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke.

« On veut en donner plus aux jeunes, mais on manque de ressources et évidemment aussi le salaire c'est quelque chose qui va attirer plus de gens dans le milieu. »

« Notre enjeu à nous pour les manuels c'est le salarial. Les conditions de travail comme tel pour nous le secteur général, au niveau de l'entretien, elles sont là. Mais le salaire lui il ne l'est pas. »

Un « Ras le bol » collectif

Christine Labrie, députée de Sherbrooke, est présente sur la ligne de piquetage à l'école secondaire Montcalm ce matin où elle constate un « ras le bol » accumulé de la part du front commun.

« Les gens s'épuisent au travail et veulent que leurs demandes soient prises en considération. Juste ce matin, ce dont j'entends parler ici c'est beaucoup dans la composition des classes. J'étais à Argyll il y a quelques minutes et on me parlait de temps supplémentaires obligatoires. J'ai rencontré un ouvrier également qui me parlait de l'ampleur de la pénurie de main-d'oeuvre chez les ouvriers au sein du CIUSSS de l'Estrie. »

La députée de Québec solidaire croit que le gouvernement Legault devrait profiter de sa mise à jour économique demain pour bonifier à nouveau son offre.

Sur la rue King Est ce matin, une marée humaine de plusieurs milliers de personnes se rassemblait. Le syndicat n'accepte pas l'offre du gouvernement Legault à l'ensemble des employés de l'État de 10,3 % sur cinq ans, avec un montant forfaitaire de 1000 $. 

Jusqu'à maintenant, Éric Bergeron du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) souligne que les manifestants sont au rendez-vous pour cette première journée de grève. 

«  Les gens, quand ils viennent nous rencontrer, ils sont contents d'être là et de manifester contre le gouvernement qui ne veut pas leur donner de bonnes conditions de travail. C'est en donnant des conditions de travail qui ont du bon sens que ces gens-là vont rester dans le réseau. »

À moins d'une entente, le Front commun sera de nouveau en grève les 21, 22 et 23 novembre.

Jean-Francois Desaulniers Cogeco Nouvelles

Source: Jean-Francois Desaulniers Cogeco Nouvelles

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